Tempérance, jour 57 – 12 décembre 2019

3 parapluies
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Mes interrogations se renvoient les unes aux autres. Je voudrais puiser dans le réel mais je ne veux pas verser dans l’autofiction ni le réalisme. Je voudrais des photos avec du sens mais je ne veux pas devenir lourdingue par la symbolique ni des jeux de mots visuels sans profondeur. Je ne crois pas tourner en rond. Je sens que ce n’est pas insoluble.

Est-ce que je veux toucher quelqu’un, quelque part ? Ce qui m’émeut ne touche peut-être que moi. Je peux lancer autant de bouteilles à la mer que je veux, je ne connaît pas le rivage où elles vont s’échouer ni qui va les ramasser. Ça fait partie du jeu, et c’est très bien ainsi. Je le sais depuis toujours mais qu’en faire ?

J’ai imaginé donner du sens grâce aux séries. C’est une possibilité, les photos se répondant les unes aux autres, augmentant leur lisibilité, mais ça peut aussi être un artifice masquant des photos faiblardes.

Je n’ai pourtant pas de grandes prétentions. Je ne cherche pas le chef-d’œuvre, ni à révolutionner quoique ce soit d’autre que moi-même. Je ne pense même pas faire un travail très exigeant quand je pense aux autres arts et aux autres photographes. Je voudrais juste, sincèrement et profondément, faire des photos dont je puisse être un peu satisfait. Des photos un peu personnelles en somme.

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